Près de la Grande Arche, Paris, 16 octobre 2009
Question de souligner un événement dont je me souviendrai longtemps, ne serait-ce que parce que j’étais en France à ce moment-là, je me permets une parenthèse parmi mes autres textes. Je range le chapeau de l’agente de recrutement que je suis, le temps de vous raconter un peu comment c’est, de fêter son anniversaire à Paris…
J’ai eu deux belles surprises, lorsqu’on m’a appris que je repartais en France, en septembre dernier. Premièrement, j’ai su que je partais avec ma collègue Marilou, une jeune femme dynamique que je connaissais peu, mais qui avait une si belle énergie que j’étais convaincue que nous allions bien nous entendre (ce qui a été le cas!) 
L’autre surprise a été de constater que j’allais fêter mes (eh oui) 33 ans à Paris. Wow. Que demander de mieux?? Re-wow. L’historienne en moi s’est emballée. Juste un peu… Ma fête à Paris? Juste de dire ça, ça semble un peu irréel.
Nous nous sommes donc levées très tôt le matin du 16 octobre, puisque nous devions prendre le train de Bordeaux vers Paris. Ciel nuageux, air frais, bonne humeur malgré un sommeil léger (c’est le propre de mon moi-même: dans les hôtels, je ne dors jamais très bien). Marilou était fiévreuse et moi fébrile. J’allais revoir comme un cadeau cette ville que j’ai tant aimé découvrir, à mon rythme, lors de mon voyage de l’été passé (voyage qui remontait à 2 mois!). Surtout que j’avais en tête une petite folie… C’est qu’en ce 16 octobre 2009, cela faisait précisément 216 ans que (la reine) Marie-Antoinette avait perdu la tête, sous la lame du tribunal révolutionnaire… Non, y fallait que j’aille à la Conciergerie (http://conciergerie.monuments-nationaux.fr/), question de voir où elle avait passé les derniers moments… le tout, en tant qu’historienne. Loin d’être morbides, les derniers lieux (de fréquentation ou de repos) des grands Hommes et grandes Femmes m’ont toujours beaucoup impressionnée.
Sous un ciel bruineux, nous avons donc marché Marilou et moi à partir de l’hôtel, faisant du lèche-vitrine le long du boulevard Saint-Michel, arrêtant quelques instants devant le Panthéon, alors que je nous guidions jusqu’à l’île de la Cité, où se trouve (entre autres monuments – dont la belle Notre-Dame-de-Paris) l’ancienne prison de la reine déchue.
Il n’y avait plus en moi aucune trace de l’agente de recrutement de l’UQAC, que l’historienne avec la chair de poule à chaque détour tout au long de la visite. Enfin, je les aurai vus, cette petite cellule, cette petite chapelle, ce petit jardin. J’ai même écrit dans le livre d’or à la sortie du musée. Et ma gentille Marilou qui m’a accompagnée dans ce truc un plutôt inusité. Elle m’avait dit « aujourd’hui, c’est toi la reine ». Je suis donc allée en voir une
Suite à cette visite, Marilou a préféré aller se reposer; moi, l’âme souriante, je me suis promenée dans la capitale. Saint-Germain-des-Prés, les quais près du Musée d’Orsay, les Galeries Lafayette… je me suis même payée une petite visite sous l’Arc de Triomphe. Comme ç’a fait drôle de voir, il y a de cela quelques jours, la commémoration du Jour du Souvenir, avec le chef d’État français et la cheffe d’État allemande (pour la 1er fois ensemble pour souligner cet événement), près de la flamme du Soldat inconnu… flamme que j’ai vu de tout près, il y a de cela presqu’un mois!
À mon arrivée à l’hôtel, c’est une Marilou reposée qui m’a accueillie… et qui m’a annoncée qu’elle avait contacté mes parents avant son départ de Chicoutimi (pendant ma semaine de tournée à Montréal), pour leur demander s’ils avaient quelque chose à me donner pour mon anniversaire. C’est les yeux émus que j’ai donc lu une carte écrite par mes parents, pour souligner mon anniversaire parisien, carte trimballée par Marilou depuis une semaine! Elle avait même arrangé un « appel conférence » avec eux, avant qu’on aille souper avec d’autres collègues de la mission en France. Pour être une surprise, ç’en a été toute qu’une Sans compter les présents précieux faits par d’autres collègues, tout aussi précieux!
Chère Marilou, ce bel anniversaire n’aurait pas été la même sans ta gentillesse 😀 Merci encore!
Alors voilà, la grande parenthèse est terminée.
De retour à la vraie « tournée »…
Justine
J’ai toujours eu un intérêt pour les sciences… mais je n’ai jamais eu « la bosse » des maths, de la chimie ou de la bio. Encore aujourd’hui, le domaine scientifique représente pour moi un intérêt indéniable, mais je frissonne devant l’expectative de problème d’équations mathématiques ou de formules chimiques. Heureusement, il y a des gens qui savent vulgariser ces notions (suivez Alexis, un de nos blogueurs étudiants, inscrit au programme de Baccalauréat en science des produits naturels à l’UQAC http://blog.uqac.ca/). Ou encore des jeunes, qui dès le primaire, se tournent vers les sciences, que ce soit le temps d’un concours… ou pour en faire une carrière!
